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Le commissaire au Festival…
Après avoir été un simple festivalier, Xavier Thiébaut a rejoint l’affiche des concerts avec son groupe B-Wappy Machine.
Lors de cette dixième édition du Tournai Jazz Festival, Xavier Thiébaut est présent en coulisses en tant que bénévole, accompagné de son épouse Chantal Gaudin. Et on le retrouvait sur scène à l’occasion de la soirée Frit’Jazz avec son groupe B-Wappy Machine, fondé en 2020. À côté de sa passion pour la musique, l’homme est aussi commissaire à la police judiciaire : un personnage hors du commun ! « La musique me permet de m’extraire de ma profession et ça me fait du bien. L’un complète très bien l’autre, finalement ». Et la musique, il la pratique depuis des années… Xavier Thiébaut a commencé son apprentissage à 14 ans au conservatoire avant de se plonger dans le rock pour enfin, succomber au jazz. « Quand on veut progresser, il faut s’ouvrir au jazz pour avancer et découvrir d’autres mondes. Le jazz est une palette d’univers différents, on peut s’amuser et apprendre sans cesse ». Pendant des années, Xavier a joué de plusieurs instruments, et, de ce fait, découvert plusieurs univers.
Hymne à la frite !
Hier festivalier, aujourd’hui artiste et bénévole, le contrebassiste est au coeur du festival de Jazz depuis des années. Pour lui, être bénévole est un moyen de faire perdurer le festival : « Je trouve que c’est une initiative formidable, le jazz est une musique qui a du mal à passer dans les médias et auprès du grand public. Il faut un président, des gens qui animent, mais aussi des bénévoles afin que les spectateurs puissent pleinement profiter du festival. Si un élément du mur s’effondre tout s’effondre. Ceci est une façon pour moi de saluer le courage et la détermination du Fifty-One, le service club international et de Geoffrey Bernard ». Cette année fait définitivement place à l’inédit avec un Hymne à la frite ! Xavier, étant auteur-compositeur, et sa femme Chantal Gaudin ont pucomposer l’air entraînant, accompagné de François Descy. L’hymne est déclinéen picard et en flamand, une bonne manière d’intégrer tout le monde au Frit’Jazz !
Marie MENHEM et Johanna DESMETTE, publié dans le Courrier de l’Escaut